Ca pousse

Eh oui, on commence à voir ce que va donner notre grand jardin potager. C'est prometteur!

Les premières salades arrivent dans 2 semaines, ainsi que la rucola. Comme les paniers commencent seulement en juin, nous allons envoyer un mail collectif pour savoir qui est intéressé par les premiers légumes et s'arranger soit pour les distribuer au Jardin de la Main, soit pour que les abonnés viennent les ramasser carrément sur place à Pierre-à-Bot. D'autres propositions?
Pour la suite, on a planté des choux-fleurs et brocolis, des fenouils, des choux-pommes, des choux chinois, salade à tondre, tatsoï, mizuna, cima di rapa, semé des radis, des carottes, des fèves et des poix mangetout. Et d'autres légumes, mais on ne va pas tout révéler non plus...

Tal

Sauvés!

 Eh oui ça y est, les nouveaux jouets de nos deux jardiniers tout euphoriques sont enfin arrivés mercredi à Pierre-à-Bot. De beaux gros tuyaux...

Il n'y a donc pas une minute à perdre pour sauver les plantons et éviter l'arrosage de titan "bidons-charrette-arrosoir"! Creuser une belle tranchée, y installer les gros tuyaux tout neufs, recouvrir le tout de gazon, dérouler, relier, fixer, allumer... et en fin de journée, l'eau coule à flots pour le plus grand bonheur de tout le monde!

Photo du premier jet...

Bravo à nos deux jardiniers polyvalents pour leur motivation et leur efficacité! Reste à mettre en place les systèmes d'irrigation du tunnel...entre autres tâches urgentes. Mais savourons d'abord ce moment précieux!
 

On a soif!

Tout va de travers depuis la semaine passée, mais on tient le coup: une réponse négative pour un soutien éventuel de la Loterie Romande, le bus VW a rendu l'âme et la conduite où nous devions ponter l'eau nous a fait une surprise. C'est 60 bars de pression au lieu des 20 pronostiqués qui coulent dans ce tuyau miraculeusement situé à côté de nos cultures. Du coup, les pièces mal adaptées ont sauté, laissant la place à un geyser pendant une bonne après-midi... Et, infortunés que nous sommes, le mois d'avril nous offre une canicule printanière.

 

Résultat, "on a soif!!" crient les 2300 plantons. La terre est sèche, c'est sûr. "On arrive avec la citerne!" répliquent les jardiniers. Mais c'était sans compter le bus qui avait passé l'arme à gauche...

Solution de survie en attendant l'installation d'un robinet sur une autre conduite située 250 mètres plus loin: On remplit des bidons d'eau et on arrose à l'arrosoir, des heures durant.

 


Aller, retour... aller...retour... pendant 800 litres...

Encore une fois, l'expérience nous apprend la solidarité. 5 personnes vendredi, 3 personnes dimanche. Merci à toute cette aide précieuse! Elle nous a donné le temps de couler une jolie dalle au Jardin de la Main, pour accueillir les mangeurs de légumes dès le mois de juin.
Persévérance!

photos du tunnel

Le montage du tunnel

On avait réservé 4 ou 5 jours pour monter le tunnel. Mais on en a mis 15. Eh oui, le tunnel était d'occase, et les pièces ne s'encastraient pas bien. Il en manquait aussi pas mal. Du coup on a bricolé. Mais c'était extraordinaire, car on a été aidé par plein de monde. Merci surtout à Jane, Carole et Natacha, mais aussi aux squatteurs de Coppet, au Loudj, à Christophe, à David, à Maelle, Josy, Etienne, et aux autres. Joli travail d'équipe. Belle solidarité!

Le tunnel est fini depuis 3 semaines déjà, et on espère qu'il résistera aux intempéries.

Le début de l'aventure

Rage de Vert c'est quoi, c'est qui? C'est une foule de personnes qui désirent ou désiraient manger des légumes bio localement, à Neuchâtel. Mais c'est plus que ça. C'est un vieux rêve. Un mélange d'idéalisme, de besoins personnels, d'envies, d'amitiés, d'amour. L'envie de jardiner sa vie, pas seulement dans un bureau. Voilà.
L'association se crée, elle bouge. On n'a pas de terrain.
On observe, on réfléchit, on se promène. On est en ville de Neuchâtel, et on voit des terrains inutilisés un peu partout. Et si on utilisait ces parcelles en friche pour y cultiver les légumes de l'assoce? Ok. On se pose à l'Aubier juste pour boire un café, et on y reste la journée. A la fin de celle-ci, le dossier est rédigé et envoyé à la Ville de Neuchâtel pour voir s'ils ne possèdent pas des terrains inutilisés. Après plusieurs discussions, beaucoup d'ouverture de la part de la Ville, on se retrouve à s'occuper d'un terrain d'un hectare à Pierre-à-Bot. L'affaire est lancée.
On investit nos fonds propres dans du matos d'occase, en espérant rentrer dans nos frais grâce aux demandes de soutiens. Un premier tunnel est monté, puis un deuxième, plus petit. Manque l'eau, mais on regarde avec Viteos quelle conduite ponter. Les premiers plantons sont mis en terre, ils vont bien.
Puis arrive la grande chaleur d'avril.
Pourquoi ce  blog? Pour vous tenir informés de l'avancée du projet. Mais aussi et surtout pour parler des dessous de l'histoire, de ce qui se passe dans nos têtes, nos joies nos peines. Et aussi pour laisser un espace de parole à nos plus grands soutiens, nos petites amours qui nous supportent au quotidien... Et croyez-le ou non, c'est pas toujours facile.
La bise
Tal